Traction

NIVEAU : Intermédiaire

INTÉRÊT DE LA TECHNIQUE : Pour relâcher une articulation. Par son action sur un ensemble de muscles, elle permet de redonner de la mobilité à une zone un peu raide.

POSITION DE LA MAIN : Elle change en fonction de l’articulation traitée. pour un doigt par exemple, utiliser le bout des doigts, alors que pour le cou ce sera un appui large et puissant de la main.

DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE : Repérez la zone que vous voulez tracter, elle doit être moins souple, moins élastique que ce que vous espériez trouver. Avec vos deux mains prenez un appui bien ferme de part et d’autre de l’articulation, puis progressivement éloignez-les l’une de l’autre pour obtenir une mise en tension maximale. Maintenez la traction jusqu’à sentir la résistance diminuer entre vos mains.

CE QUE VOUS DEVEZ RESSENTIR : La traction que vous exercez est suffisamment puissante pour que vous la ressentiez jusque dans vos avant-bras. Maintenez-la jusqu’à obtenir une sensation d’équilibre et de relâchement. N’agressez surtout pas le sujet avec une manœuvre trop virile, la réaction de défense serait alors disproportionnée, rendant la technique impossible à réaliser.

CE QUE DOIT RESSENTIR LA PERSONNE MASSÉE : Elle va exercer dans un premier temps une résistance forte, qui progressivement va diminuer jusqu’à céder. Elle devra vous aider en respirant doucement et régulièrement.

PRESSION : Elle est importante dans la mesure où vous allez rencontrer une forte résistance.

AMPLITUDE : Faible. Raisonnez en terme de relâchement.

VITESSE : La mise en tension est lente et progressive pour ne pas surprendre la personne.

ZONE : Toutes les articulations, de la plus petite à la plus grande.

QUAND : On peut utiliser cette technique lorsque l’on sent que que la mobilité de l’articulation n’est pas totale. Prenez soin de bien préparer la zone sur laquelle vous allez exercer la traction.

CONSEIL : Vous devez raisonner de façon globale quand vous pratiquez cette technique, c’est toute la zone qui est concernée.

Une traction importante peut aboutir à une décoaptation, c’est-à-dire la restauration de l’espace entre deux articulations, permettant ainsi des mouvements plus importants.